La Fabrique du Sud – La Belle Aude est une entreprise coopérative qui se développe. Les points de distribution se multiplient, les ventes progressent et l’effectif s’étoffe.
Cette activité soutenue mobilise les salarié-e-s coopératrices et coopérateurs et plus largement les sociétaires. Il faut répondre aux exigences de recherche-développement, de production, de commercialisation. Il faut également sans cesse s’interroger sur son modèle économique, ses pratiques, ses grands principes et ses valeurs.
En 2021, la coopérative animera trois grands chantiers :
– renforcer le lien avec les consommateurs
– remobiliser l’ensemble des sociétaires autour du projet coopératif
– polariser la recherche-développement autour de produits toujours plus naturels et gourmands
Le 15 mars, l’association internationale des consommateurs « Consumer International » célèbre la journée mondiale des droits des consommateurs. Cette journée est l’occasion de rappeler la notion de « consommateur éclairé » et la responsabilité des producteurs de fournir des « informations loyales ».
Avec la prise de conscience écologique, les préoccupations sociétales grandissantes relatives à la protection de l’environnement, l’attention soutenue à la santé…, les consommateurs exigent un niveau d’engagement élevé de la part des producteurs et des distributeurs.
Christophe Barbier président de La Fabrique du Sud – La Belle Aude nous précise comment la coopérative s’inscrit dans cette nouvelle donne.
« Nous souhaitons renforcer le lien avec les consommateurs pour mieux les associer à notre démarche d’entreprise coopérative. Nous élaborons des produits qui ont du sens. Des produits sains qui respectent la santé des consommateurs. Des produits dont les bénéfices profitent aux salariés associés de la coopérative. À l’économie locale. C’est une richesse répartie de manière équitable qui ne s’évapore pas dans les sphères financières. Aujourd’hui, les consommateurs peuvent être consultés pour élaborer des produits : choisir les ingrédients, déterminer le prix, veiller à l’empreinte écologique, s’assurer de la plus-value sociale… C’est une démarche novatrice qui nous conduit du consommateur éclairé au consommateur responsable… À nous producteurs engagés de trouver la bonne formule qui associe consommateurs et producteurs pour des dynamiques vertueuses».
À la coopérative, la vie s’organise autour de la production. il faut s’évertuer à produire bien et bon. Il faut également s’appliquer à nourrir le projet coopératif. Cultiver le sens !
C’est le deuxième chantier de l’année : remobiliser l’ensemble des sociétaires autour du projet coopératif.
« Nous allons tenir des rencontres de sociétaires pour ensemble renouveler notre vision partagée de la coopérative : son origine, sa réalité, son avenir… Des sociétaires membres du conseil d’administration, des coopératrices et coopérateurs salarié-e-s animeront ce travail. Il est fondamental pour nous d’avoir une lecture collective de la situation et de faire des propositions ensemble.
L’objectif est d’aboutir à un document stratégique qui nous permettra d’envisager l’avenir avec sérénité ; arrimé à une Charte sociale exigeante dans laquelle nous énoncerons nos grands principes et nos valeurs. Il y a du pain sur la planche ! » s’exclame Christophe Barbier.
Chemin faisant, La Fabrique du Sud – La Belle Aude n’oublie pas le carburant principal de la coopérative : notre gourmandise !
Nous ne nous lassons pas de déguster les glaces au lait entier et les sorbets plein fruit La Belle Aude : aujourd’hui plus de quarante références ! Donc, pas question de changer l’ADN de la marque : une fabrication artisanale ; des recettes 100 % La Belle Aude ; des ingrédients simples, naturels…
C’est pourquoi la coopérative va polariser la recherche-développement autour de produits toujours plus naturels et gourmands – C’est aussi l’autre grand chantier de l’année. Un « sourcing » toujours plus exigeant, des recettes en évolution permanente, le tout au service du goût. Traduction : la gamme classique se bonifie, la gamme bio se développe, et, en 2022, «surprise » : l’apparition d’une gamme gourmande !
